La seconde guerre mondiale est une période sombre de notre histoire. Ce fût un conflit dévastateur qui a impacté des milliers de famille et qui à brisé autant de famille. Lors d’un conflit dévastateur comme celui-ci, toute la vie quotidienne du peuple est bouleversée. Les romans historiques sur la seconde guerre mondiale permettent de retracer ces événements. Elles plongent le lecteur au cœur des dilemmes moraux, des drames personnels et des réalités brutales de la guerre. En explorant à la fois les horreurs et les héroïsmes de cette période, ces romans enrichissent notre compréhension du passé tout en offrant des leçons toujours pertinentes pour le présent. Voici cinq romans emblématiques qui capturent avec puissance l’essence de cette ère tumultueuse, chacun offrant une fenêtre unique sur les vies bouleversées par la guerre.
« La Nuit » d’Elie Wiesel
Ce roman historique est un récit autobiographique profondément émouvant qui raconte les expériences de l’auteur en tant qu’adolescent juif pendant l’Holocauste. Déporté avec sa famille, Wiesel survit aux horreurs des camps de concentration d’Auschwitz et de Buchenwald. Le livre explore les thèmes de la perte, de la désillusion de la foi, et de la lutte pour la survie dans des conditions inhumaines. C’est une œuvre qui interroge la capacité de l’homme à persévérer face à la cruauté et l’oppression extrêmes, tout en offrant un témoignage poignant sur les ténèbres et la lumière dans l’esprit humain.
Résumé : Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, Elie Wiesel était un adolescent lorsqu’en 1944 il fut déporté avec sa famille à Auschwitz puis à Birkenau.
La Nuit est le récit des souvenirs qu’Elie Wiesel conserve de la séparation d’avec sa mère et sa petite sœur qu’il ne reverra plus jamais et du camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures… et la honte de perdre sa dignité d’homme quand il ne répondra pas à son père mourant.
La Nuit, écrivait Elie Wiesel en 1983 est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j’ai écrit par la suite. Le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d’Isaac, le thème fondateur de l’histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L’expérience de notre génération est, à l’inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l’histoire de cette expérience.
« Suite française » d’Irène Némirovsky
C’est un roman inachevé, écrit durant l’occupation nazie de la France. Le livre, découvert des décennies après la mort de l’auteur à Auschwitz, se divise en deux parties. La première, « Tempête en juin », dépeint la fuite désordonnée des Parisiens lors de l’arrivée des Allemands en 1940. La seconde, « Dolce », suit la vie d’un village français occupé par les soldats allemands. Némirovsky y explore avec finesse les complexités des relations humaines dans un contexte de guerre et d’occupation.
Résumé : Écrit dans le feu de l’Histoire, Suite française dépeint presque en direct l’exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique des familles françaises de toute sorte, des plus huppées aux plus modestes. Avec bonheur, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d’une population en déroute. Cocottes larguées par leur amant, grands bourgeois dégoûtés par la populace, blessés abandonnés dans des fermes engorgent les routes de France bombardées au hasard… Peu à peu l’ennemi prend possession d’un pays inerte et apeuré. Comme tant d’autres, le village de Bussy est alors contraint d’accueillir des troupes allemandes. Exacerbées par la présence de l’occupant, les tensions sociales et les frustrations des habitants se réveillent..
« Le Pianiste » de wladyslaw Szpilman
Ce roman historique captivant sur la Seconde Guerre mondiale raconte l’histoire vraie de la survie d’un musicien juif polonais dans le ghetto de Varsovie. Le livre détaille comment Szpilman échappe à la déportation grâce à des amis et des étrangers, restant caché dans les ruines de Varsovie tout en évitant les patrouilles nazies. C’est une œuvre poignante qui explore la résilience, la solitude et l’espoir dans des circonstances extrêmes.
Résumé : Septembre 1939. Alors que Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes, les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s’élèvent à la radio nationale. L’interprète s’appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c’est une longue nuit qui commence…
Une longue nuit dont l’issue aurait pu être la mort, sans un officier allemand, Wilm Hosenfeld – le plus improbable des sauveteurs. Hanté par l’atrocité des crimes nazis, il va protéger et sauver le pianiste.
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« Vie et destin » de Vassili Grossman
Dans ce roman historique de la Seconde Guerre mondiale, considéré comme une œuvre majeure de la littérature russe. Le livre plonge dans l’histoire de la bataille de Stalingrad et étend son récit à une large fresque de la société soviétique sous le régime stalinien. À travers une multitude de personnages, Grossman explore les thèmes de la liberté, du pouvoir, de la moralité et de la résistance humaine face à l’oppression. Le roman examine profondément comment les grandes forces historiques et les choix individuels s’entrelacent.
Résumé : Dans ce roman-fresque, composé dans les années 1950, à la façon de Guerre et paix, Vassili Grossman (1905-1964) fait revivre l’URSS en guerre à travers le destin d’une famille, dont les membres nous amènent tour à tour dans Stalingrad assiégée, dans les laboratoires de recherche scientifique, dans la vie ordinaire du peuple russe, et jusqu’à Treblinka sur les pas de l’Armée rouge. Au-delà de ces destins souvent tragiques, il s’interroge sur la terrifiante convergence des systèmes nazi et communiste alors même qu’ils s’affrontent sans merci.
Radicalement iconoclaste en son temps – le manuscrit fut confisqué par le KGB, tandis qu’une copie parvenait clandestinement en Occident –, ce livre pose sur l’histoire du xxe siècle une question que philosophes et historiens n’ont cessé d’explorer depuis lors. Il le fait sous la forme d’une grande œuvre littéraire, imprégnée de vie et d’humanité, qui transcende le documentaire et la polémique pour atteindre à une vision puissante, métaphysique, de la lutte éternelle du bien contre le mal.
« Le bureau d’éclaircissement des destins » de Gaëlle Nohant
Ce roman moderne se distingue des précédents romans historiques sur la seconde guerre mondiale car il se déroule à notre époque. Dans ce récit, on y vit les événements de la guerre au travers des objets des déportés récupérés dans les camps de concentration. Notre héroïne va devoir retracer l’histoire de l’objet et de son propriétaire pour le remettre à sa famille. Au cours de ses investigations, elle fera des découvertes émouvantes et tragiques sur la vie de ces millions de déportés de la Soah.
Résumé : Au cœur de l’Allemagne, l’International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce d’avec son mari allemand.
A l’automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent.
Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ?
Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe.
Ces cinq romans historiques offrent des perspectives variées et captivantes sur la Seconde Guerre mondiale, chacun explorant des dimensions différentes de l’expérience humaine durant ce conflit. De la survie personnelle à la résistance collective, de l’introspection profonde à l’analyse sociétale, ces œuvres enrichissent notre compréhension des complexités de la guerre et de ses répercussions sur l’individu et la communauté. Elles démontrent le pouvoir du roman historique non seulement à documenter l’histoire, mais aussi à évoquer l’émotion et la réflexion chez le lecteur.